Cette société établit de plus en plus une séparation d’une part entre le sentiment amoureux qui devient volage, d’autre part la sexualité réduite aux plaisirs tous azimuts et enfin la procréation qui se fait maintenant en éprouvette.
1° Le préservatif.
Parmi ces sujets de discussion, qui tournent souvent à la polémique, on retrouve souvent le préservatif. Il y a un choix à faire entre le préservatif et la fidélité. C’est comme si on roulait avec un casque à 200 à l’heure sur une route, c’est le jeu de la vie et de la mort. Comme si on jouait à la roulette russe. On sait par exemple que le taux d’échec du préservatif est très important puisqu’il peut aller de 6 à 24 % : son utilisation ne se fait pas, la plupart du temps, selon le mode d’emploi officiel (qui est très précis et complexe pour qu’il soit efficace).
Déjà plus d’un sur deux (parmi les jeunes que nous avons eu l’occasion de rencontrer sur ce thème de l’Amour et de la sexualité) ne l’utilise pas régulièrement. Effectivement s’il y a un risque au premier rapport, il en a aussi au deuxième, au troisième, etc. Certains l’utilisent peut-être au début, ensuite on s’en passe facilement.
Même pour ceux qui se servent du préservatif plus souvent : le taux d’échec est très important. Effectivement souvent on n’en fait pas usage selon les normes prescrites. La matière du préservatif n’est pas entièrement hermétique, elle devient poreuse dans certaines conditions d’usage.
2°
Cette absence d’usage régulier ou ces mauvaises manipulations peuvent aussi générer, dans un certain nombre de cas, des tentations d’
avortement
, puisque une conception peut intervenir. De nombreux avortements sont réalisés dans ces cas-là. En plus, évolution de l’usage du préservatif : une majorité des jeunes que nous avons interrogé pensent plus à son utilité comme moyen de contraception (ce que l’on avait abandonné depuis près de 40 ans, vu les taux d’échec) que comme moyen de protection des MST. Deux tiers des avortements se font chez des femmes qui ont une contraception, qui utilisent soit la pilule, soit le préservatif. Une femme sur trois de moins de 30 ans oublie régulièrement la pilule. A signaler qu’aujourd’hui chaque année en France il y a environ 220 000 avortements (plus de 8 millions depuis 40 ans, soit près de 4 fois une ville comme Paris intra-muros). Dont aujourd’hui 50 % d’avortements médicaux. En tout 40 % de femmes depuis 30 ans ont été confrontées à ce problème.
3°
Il est vrai aussi que la pilule -qui est un produit chimique- prise pendant des années et des années n’est pas sans effet. Récemment on a médiatisé (alors que cela avait été découvert depuis très longtemps) le fait que des problèmes sanguins, de phlébite et autres, voire de mortalité pouvait être générés par certaines de ces pilules. L’infertilité également est en expansion : un couple sur sept a maintenant un problème d’infertilité. Ce qui peut générer aussi les tentations de
bébés-éprouvette (PMA)
ou de locations de ventre (GPA)
, etc. Pour une seule naissance d’un bébé-éprouvette, une seule naissance in vitro, il faut « fabriquer » 19 embryons. Que deviendront ces embryons « supplémentaires » qui ne mourront pas dans l’opération ? Enfermés dans des prisons d’azote liquide, jetés au four crématoire ou abandonnés d’une certaine manière dans ce combat pour la naissance à tout prix ?
Tout cela fait aussi parti de ce revers de la médaille pour ceux qui ne considèrent pas la fidélité et l’Amour comme essentiels. Dévaloriser le sacré de l’Amour, le réduire à un jeu (de soupapes et de pistons), c’est jouer avec la vie et avec la mort, avec aussi la vie de futurs enfants. Préservatifs, plans et relations provisoires peuvent inciter à des enfants non désirés et à des avortements ou des tentations de conception de bébés-éprouvette. Voici quelques aspects d’actualité sur la face obscure de la sexualité.
Mais rien n’est définitivement perdu, face à cet « affrontement dramatique entre la « culture de la vie » et la « culture de la mort » …Nous devons construire tous ensemble une nouvelle culture de la vie » (Jean-Paul II, Évangile de la Vie). Chacun a, aujourd’hui et maintenant, le choix entre la culture du plaisir et de la mort, et la culture de l’Amour et de la Vie.
Nous prions ceux qui pourraient être blessés par ces quelques réflexions, de nous pardonner. Tel n’était pas notre objectif. Ce ne sont là que quelques poussières, que vous pouvez balayer d’un revers de main. Ou en user comme des poussières d’étoiles pour éclairer son chemin…