Cette loi de l’attraction universelle - nous l’avons vu (cf. 1ère partie) - s’applique d’abord au 1er niveau de la Création, l’ordre du physique (et du chimique), de l’atome à l’étoile. Mais elle s’applique aussi au 2e niveau de la Création :
l’ordre de la vie.
Et tout d’abord, le point de départ :
les plantes.
Pour le développement et la transmission de la vie de ces plantes, il y a majoritairement une reproduction qui est devenue sexuée.
Ainsi les plantes obéissent aussi à cette loi de l’attraction universelle et ont également cette marque de Dieu-Trinité dans leur union. Cette fois-ci ce n’est plus de l’ordre physique, mais biologique. C’est ce que nous allons découvrir.
Les plantes sont composées de plusieurs parties. Dans la fleur, qui a pour fonction cette transmission de la vie, le 1er élément est le pistil qui est au milieu, qui est la partie femelle, puis autour le 2e élément : les étamines, la partie mâle, qui sont munies de pollen et enfin aussi souvent des pétales qui sont, en quelque sorte, le panneau indicateur de la plante. Le panneau pour attirer qui ? Le 3e élément qui est l’abeille, l’insecte, le papillon. Il y a une récompense que va chercher l’abeille ou le papillon dans le pistil : c’est le suc. Un liquide sucré que produit la plante et qui permettra à l’insecte de se nourrir et de vivre ; et pour les abeilles de se mettre des réserves de côté pour l’hiver (et pour l’homme qui en prélève sa part) : le miel. Et pourquoi la plante donne-t-elle cette récompense ? C’est pour participer à l’œuvre de la vie. En effet l’abeille ou le papillon va accrocher dans ses pattes du pollen provenant des étamines de la fleur, puis va partir sur une autre fleur et ainsi la féconder en allant chercher le suc au fond du pistil et en même temps y laisser tomber un peu de pollen. Et ce pollen permettra d’avoir une nouvelle plante à partir de cette fleur.
Et cette fleur a en plus, pour participer à cette
symphonie de la vie,
trois panneaux indicateurs qui permettent d’attirer les insectes.
1° : la forme de la fleur avec ses pétales ; toutes les fleurs ont une forme bien spécifique, ce qui permet de les distinguer très rapidement les unes des autres. Une orchidée a une forme bien **différente d’une marguerite par exemple.
2° : Il y a aussi la couleur : le jaune du bouton d’or, le bleu du bleuet, le rose de la rose, etc.
3°: le parfum. Par exemple la violette est si petite et souvent cachée dans le sous-bois que l’insecte ne la verrait pas ; aussi elle embaume l’atmosphère d’un fort et enivrant parfum qui va attirer l’abeille ou le papillon pour assurer la transmission de la vie. Et de même pour beaucoup de fleurs ; l’abeille distingue ainsi rapidement les fleurs mellifères (qui permettent de produire du miel) des autres.
On peut aussi retrouver un autre aspect de cette marque des trois pour la transmission de la vie : la nature a une signalétique générale pour permettre notamment aux insectes et aux autres animaux de participer à cette œuvre de la vie. Il y a l’union de l’élément mâle et de l’élément femelle, mais aussi la plupart du temps un troisième élément qui est un intermédiaire, un médiateur. C’est pourquoi la nature est de façon générale verte (grâce à la chlorophylle). Les insectes, dit-on, et même certains animaux voient en noir et blanc, ce sont donc des nuances de gris qu’ils verront, sur le fond vert, et s’en détachant des couleurs pour les fleurs. Avec couleurs, mais en plus formes et parfums différents pour attirer les insectes.
Après les fleurs, les fruits aussi ont leur rôle dans cette union qui permet la diffusion de la vie. Pour les fruits il y a également des couleurs différentes qui se distinguent bien du vert ambiant. On voit souvent des fruits qui, une fois mûrs passent du vert au rouge, au jaune ou orange (un peu comme pour les feux tricolores) ce qui va attirer les animaux. Pour les fruits et les animaux le principe est le même que pour les fleurs et les insectes : l’union des trois (toujours la même marque) qui participe à l’œuvre de la vie. La partie mâle s’unit à la partie femelle et donne un fruit. Et le 3e élément ici c’est l’oiseau qui lui va être attiré, par exemple, par le rouge de la cerise sur le fond vert des feuilles. Cela va lui permettre de se nourrir, comme pour l’abeille qui en fait son miel. Mais en plus de cette récompense qu’est la nourriture, l’oiseau va faire son travail dans l’œuvre de la vie : il va transporter cette cerise pour la manger tranquillement au loin sur la branche d’un autre arbre, et laisser tomber le noyau là où il n’y a pas encore de cerisier. Et le noyau pourra s’enraciner pour donner un nouvel arbre. Et ainsi se répand la vie. En effet si les centaines de cerises qui tombent sous le cerisier qui les produit, donnaient des petits cerisiers ils seraient pour la plupart étouffés par le grand cerisier d’origine. C’est pourquoi l’oiseau va porter cette cerise au loin, là où il n’y a pas de cerisier, puis va laisser tomber le noyau qui va donner ici ou là un nouveau cerisier.
Même principe pour les fruits à pépins (pommes, poires, raisins,…) qui sont mangés par des oiseaux, mais aussi par des mammifères et autres animaux, les pépins avalés et redonnés par voies naturelles à quelques mètres ou plusieurs kilomètres de l’arbre ou la plante mère.
Voici un exemple, pris à l’autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande. C’est là un pays qui a été séparé, il y a bien longtemps, du continent australien. En s’y installant les hommes n’y ont pas trouvé de mammifères – qui se sont développés plus tard dans la chaîne de la vie – il n’y a que des oiseaux qui sont venus par le ciel. Par contre on trouve des arbres fruitiers divers et variés dont les graines ou les noyaux, au fil du temps, ont été apportés également là par des oiseaux qui eux non plus n’étaient pas endémiques.
Autre exemple avec un animal de nos régions, l’écureuil qui lui va ramasser des noisettes et les emporter dans ses cachettes pour bien passer l’hiver. Certaines de ces noisettes il va les perdre au passage et d’autres les oublier, ce qui permettra de les disséminer et quelques-unes vont pouvoir germer bien au-delà de l’endroit où était le noisetier d’origine. Pour d’autres graines elles arrivent à s’accrocher au pelage des animaux pour leur dispersion.
La caractéristique des plantes est qu’elles ne se déplacent pas, elles sont enracinées dans la terre et ne partent pas au-delà de là où elles sont (à la différence des animaux). C’est pourquoi elles ont besoin d’un troisième élément, un intermédiaire (qui a des pattes ou des ailes) pour qu’elles puissent se développer selon la phrase de la Bible
« Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre »
(Gen 1,28). Avec toujours cette union des trois, cette marque de Dieu-Trinité, c’est une phrase qui s’appliquera d’abord à toutes les plantes, mais aussi, comme nous le verrons, aux animaux et aux hommes.
Un autre intermédiaire à signaler (à la place de l’animal) pour certaines plantes ou arbres : c’est le vent. Aussi bien pour l’union entre composantes mâles et femelles (palmier-dattier, noisetier,…), que pour la dispersion des graines (pissenlit, fougère, érable, etc.). Sans parler des plantes aquatiques ou c’est l’eau qui joue ce rôle.
Un autre produit de la nature qui va se distinguer du vert général ce sont les graines. On parle dans la chanson des « blés d’or », c’est parce que la plupart des plantes à graines deviennent jaunes quand elles sont mûres. Là aussi cela est destiné à attirer l’attention des oiseaux et autres animaux pour savoir qu’il est bon de manger des graines à ce moment-là. Ainsi dans la nature les graines, les baies, les fruits prennent de la couleur à maturité. Les animaux de même que les hommes savent qu’il vaut mieux croquer une pomme rouge qu’une pomme verte sur laquelle on va se casser les dents, que les graines sont bonnes à manger quand elles sont jaunes.
Cette loi de la nature, cette différence de couleur, entre le vert universel de la nature et les couleurs des fleurs, des fruits, des graines, c’est encore une partie de cette loi d’attraction universelle et d’union des trois – dans l’ordre biologique – pour la transmission de la vie et la dispersion générale des plantes.
*(Voir sur notre site les 1ère et 3e parties) *