3° le sexe : la lutte des sexes (homme/femme)
Plus récemment avec Mai 68, certains féministes et révolutionnaires tirent du principe de « la lutte des classes », une « lutte des sexes ». homme/femme. Qui s’est développée grâce au féminisme d’abord, puis après avec l’idéologie du « lobby gay » ou de « la théorie du genre ». Déjà Simone de Beauvoir dans « Le deuxième sexe » était devenue la porte-parole d’un féminisme qui considérait que les femmes avaient été exploitées et dominées pendant des millénaires, qu’elles devaient se révolter pour changer la société. C’est une lutte pas uniquement politique, mais aussi sociale et sociétale qui était proposée la dans cette « lutte des sexes ».
Il y a bien sûr des différences entre l’homme et la femme, mais il n’y a pas d’obligation que l’un domine l’autre ou exploite l’autre. Au contraire il y a nécessité d’une unité. D’une union entre l’homme et la femme pour porter du fruit. Là aussi c’est un arbre qui cache la forêt. Il peut y avoir un côté macho ou même violent dans certains hommes et en réaction une révolte de certaines femmes qui veulent s’affranchir d’une telle situation. Mais dans l’ordre naturel des choses, il y a une unité fondamentale entre un homme et une femme, tout en respectant leur différence. Et de cette union naît l’Amour et naît la Vie. Il n’y a pas de Vie sans Amour et de l’Amour naît habituellement justement cette Vie. Il y a une complémentarité entre l’homme et la femme. Il n’y a pas lutte entre l’homme et la femme pour une prétendue « égalité » ou pire pour une domination des uns sur les autres, ou des unes sur les autres. Plutôt qu’une lutte, une opposition entre le féminin et le masculin, on peut aussi prendre le chemin naturel de la réconciliation, de la complémentarité entre les deux faces de l’être humain. Là où est l’opposition, remettre l’unité, là où est la division, remettre l’Amour. Quoi de plus beau que de mettre l’Amour dans une relation entre un homme et une femme ; et c’est un Amour qui va porter du fruit, qui va donner la Vie.
4° le sexe : la psychanalyse
Bien d’autres totalitarismes – où l’on prend une partie pour le tout – se sont développés dans la pensée humaine. Voici un autre exemple : la psychanalyse. Là c’est le sexe qui est l’arbre qui cache la forêt, comme dans la lutte des sexes homme /femme. Freud a développé à la fin du XIXème siècle une doctrine qui s’est répandue dans toute la société et particulièrement dans cette ambiance des années 60 et de Mai 68. Selon lui, le tout de l’Homme est explicable par le sexe. Ses rapports avec sa mère, ses rapports avec son père, le rapport des uns et des autres. Tout est sexuel et sexué. C’est là encore un arbre qui cache la forêt. Bien entendu que la fonction sexuelle a une importance dans la vie des êtres humains, quels qu’ils soient, mais ce n’est pas le principal.
Il y a bien d’autres moteurs dans la vie des hommes. Que ce soit le moteur de l’Amour que l’on reçoit avec le lait maternel, dans le berceau de la famille. Et qui va se perpétuer dans le don de la Vie et à nouveau l’Amour, conjugal cette fois, et la fondation d’une nouvelle famille (et pas seulement motivé par le seul instinct sexuel). Il y a le moteur de la réalisation personnelle, le moteur du développement des capacités intellectuelles, le moteur de la création - où l’on est créateur d’objets, d’œuvres matérielles ou intellectuelles. Sans oublier les moteurs associatifs, de dévouement, de bénévolat, d’organisation de la cité, de la politique, de la vie sociale et économique. Voir aussi de la recherche de la richesse, de la gloire ou du pouvoir. Il y a de nombreux points d’appui dans la vie des êtres humains qui n’ont rien à voir avec l’instinct sexuel. Qui est certes utile pour la transmission de la vie et l’unité d’un couple, mais qui n’est pas le seul et unique moteur de l’Homme. A moins de réduire ce dernier juste à une dimension matérialiste, purement biologique et à un jeu de soupapes et de pistons.
En conclusion
Dans le monde contemporain on pourrait citer bien d’autres totalitarismes dans la pensée, dans l’idéologie, voire dans la société. Il y a le totalitarisme du matérialisme et de la société de consommation où l’on ne voit l’être humain que sous l’aspect « homo economicus », que sous l’aspect de sa fonction de consommateur. Le totalitarisme de l’Argent qui est lié au précédent. On prend l’Argent comme seul moteur dans la société ; tout doit être axé sur le fait de gagner le plus d’argent possible au détriment des plus faibles, de ceux que l’on va pouvoir exploiter. Et aussi de la vie familiale et sociale.
En résumé le totalitarisme aujourd’hui, c’est prendre une partie pour le tout, un arbre qui cache la forêt. Que ce soit la classe dans « la lutte des classes », la race dans « la lutte des races », le sexe dans « la lutte des sexes » ou la psychanalyse, l’argent dans la société de consommation. Voilà quelques-uns de ces totalitarismes des temps modernes.